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La durée des prêts immobiliers n'a jamais été aussi élevée

Publié le 11/03/2025
En février 2025, la durée moyenne des prêts accordés était de 253 mois. Il s'agit du niveau le plus élevé jamais observé, selon l'Observatoire crédit logement CSA.
 

Après une baisse des taux immobiliers particulièrement rapide en janvier, le mois de février marque un ralentissement de la baisse. Ainsi, selon les chiffres de l'Observatoire crédit logement CSA, le taux moyen en février atteint 3,19%, contre 3,22% en janvier, soit un recul de 3 points de base. Le repli était de 10 points de base le mois précédent. Dans le détail, le taux sur 15 ans ressort à 3,07%, celui sur 20 ans à 3,06% et celui sur 25 ans à 3,16%.

Mais la particularité en février concerne surtout les durées. La durée moyenne des prêts accordés était de 253 mois, le niveau le plus élevé jamais observé, affirme l'Observatoire crédit logement CSA. L'Observatoire précise: "Les banques accompagnent ainsi la baisse des taux des crédits et facilitent l’amélioration de la solvabilité de la demande".

Déplacement de la production de crédits

68,2% des prêts bancaires à l’accession à la propriété ont été octroyés sur une durée de plus de 20 ans, contre 65,7% en 2024. En 2019, avant la mise en œuvre de la recommandation du HCSF, le poids relatif de cette tranche de durées s’établissait à 48,1%. Dans le même temps, la part des prêts les plus courts, soit 15 ans et moins, recule encore: avec 12,3% en février, contre 14,6% en 2024 contre 20,2% en 2019.

"Dans le contexte des décisions prises par la Banque de France depuis 2019, la stratégie de relance mise en œuvre par les banques s’est traduite par un déplacement de la production de crédits immobiliers vers les formules de prêts à plus de 20 ans."

L'Observatoire crédit logement CSA constate enfin qu'une augmentation rapide des revenus des emprunteurs depuis le début de l'année, accompagné d'une remontée des prix des logements, a entrainé une hausse du coût des opérations, malgré un contexte économique morose. Néanmoins, "le coût relatif des opérations réalisées reste en nette diminution qu'il y a trois ans à la même époque". L’indicateur de solvabilité de la demande s’établit à son niveau le plus élevé des 25 dernières années.

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